Contributions 2000-2001



Reçu le 19/07/01 : position de la section Lettres du SN FO LC Cantal sur les jurys spécifiques.
Les jurys spécifiques mis en place en 96 et siégeant à la fin de l'année de Première, semblaient devoir asseoir l'autorité des correcteurs des épreuves anticipées de Français. Pour le Syndicat National FO des Lycées et Collèges, ils annonçaient en fait la mise à mort du baccalauréat ....

Reçu le 11/07/01 : Témoignage / Académie de Nice
Convoquée comme nombre de mes collègues ce 2 juillet mémorable, je me doutais bien que la "commission d'harmonisation" selon la nouvelle formule avait des chances d'être plus drôle que les précédentes...

Reçu le 03/07/01 :
Ionesco, Jarry ou Kafka ? ACADEMIE DE NICE : COMMISSSION D'HARMONISATION des EPREUVES ANTICIPEES DE FRANçAIS. Ci-joint document diffusé sur "antinomies.free.fr" concernant les conditions dans lesquelles s'est déroulée la commission d'harmonisation EAF de l'académie de Nice le 28 juin dernier. Merci de bien vouloir diffuser si vous le jugez utile. Un professeur indigné !

Reçu le 03/07/01 :
Informations portant sur les commissions d'examinateurs et de correcteurs des EAF dans l'Académie de Lyon.
L'ensemble des correcteurs et examinateurs réunis dans le cadre de la réunion d'harmonisation remplaçant les jurys spécifiques a pris les décisions suivantes :
- 1) protester par voie de pétition auprès du Recteur et de Jack Lang à propos des sujets d'argumentation (séries générales et technologiques), au motif que sous la forme qu'ils ont prise lors de la dernière session des EAF ils constituent une sorte de "rupture de contrat" avec les élèves et leurs familles.
- 2) refuser de céder aux injonctions pressantes de l'Inspection qui désirait que les copies portant sur l'argumentation et notées au-dessous de 7 soient relevées.
- 3) quitter prématurément les commissions d'harmonisation afin de souligner leur désaccord fondamental avec ces épreuves et ces pratiques.
- 4) informer les média locaux et nationaux des conditions "particulières" dans lesquelles les EAF se sont déroulées cette année. [Le Progrès de Lyon a accordé un rendez-vous ce mardi 3, M6 a été contactée]
- 5) informer les collègues des initiatives qu'ils ont prises et qui sont résumées ci-dessus.


Reçu le 03/07/01 :
La lettre de protestation ci-jointe
rouen2001.rtf (largement inspirée du texte Bac de français : formation ou formatage ) sera donnée à signer après-demain, lors de la commission d'harmonisation du bac de français, dans l'académie de Rouen. Nous y joindrons la pétition contre les nouvelles modalités de notation du bac de français (tentatives de modifier les notes sans consultation des livrets scolaires + nouveau "repêchage possible" par le jury de bac en terminale).

Reçu le 15/06/01 :
Contre la suppression des jurys spécifiques. Les enseignants de français des lycées Jean-Baptiste DUMAS et BELLEVUE d'Alès, LES EYRIEUX de Bagnols sur Cèze et A. CHAMSON du Vigan, tiennent à exprimer vivement leur mécontentement face à la suppression du jury spécifique de l'EAF (note de service publiée au B.O. n°16 du 19 avril 2001).(...)

Reçu le 15/06/01 :
EAF 2001 : réactions.

Reçu le 13/06/01 :
Petite chronique d’une manipulation avortée, par Jean-Pierre Aygon, Président de l'ARTELA.

Reçu le 13/06/01 :
Annales zéro.
[Contribution suite à la lecture des annales zéro disponibles sur le site de l'académie de Reims, http://www.ac-reims.fr/datice/lettres/lycee/annales/liste.htm]

Reçu de Jean-Marie le 12/06/01 :
Une action est en cours en Saône-et-Loire. Les deux textes suivants ont été élaborés et envoyés.

Texte 1
Aux Collègues de Lettres de Saône-et-Loire.
Êtes-vous prêts à la rétention des notes de l'Epreuve anticipée de Français du bac 2002, écrit de Juin 2001 pour obtenir :
- Un moratoire d'un an pour l'application et la discussion des nouvelles modalités de passage de l'Epreuve anticipée de Français du bac,
- Une concertation qui cesse enfin d'être poudre aux yeux,
- Une information qui ne soit ni parcellaire, ni fluctuante, ni contradictoire, ni tardive.
Une réunion destinée à apprécier la motivation de chacun aura lieu à Mâcon, Maison des Syndicats, le Lundi 25/06/01 à 15 heures. Vous y êtes tous invités.
Collectif des Professeurs de Lettres de Saône-et-Loire.

Texte 2, au Journal de Saône et Loire
Alerte au bac
Les exemples d'épreuves de Bac de français anticipé (annales zéro) sont et infaisables par des élèves en fin de première. Elles ne sont parvenues qu'à un petit nombre d'enseignants, et, ce à la mi-mai. Les actuels élèves de seconde n'ont donc absolument pas été préparés en vue de ce " nouveau bac ".
En conséquence, nous tirons la sonnette d'alarme pour obtenir :
- Un moratoire d'un an pour l'application et la discussion des nouvelles modalités de passage de l'Epreuve anticipée de Français du bac,
- Une concertation qui cesse enfin d'être poudre aux yeux,
- Une information qui ne soit ni parcellaire, ni fluctuante, ni contradictoire, ni tardive.
Afin de donner de la consistance à ce cri d'alarme, nous envisageons de pratiquer la rétention des notes de l'Epreuve anticipée de Français du bac 2002.
Collectif des Professeurs de Lettres de Saône-et-Loire.


Reçu de Aimé le 10/06/01 :
Bonjour,
Je suis parent d'élèves à l'Université au Lycée et au Collège, je tiens à jour les pages WEB de conseils locaux de parents d'élèves.
Je participe à des sites d'aide aux élèves : http://www.bac-tipe-projet-these.net/ et http://www.wer-weiss-was.de/
J'ai découvert votre site grâce à l'article d'Antoine Perraud intitulé "La dissertation en question" dans le Télérama n° 2682 (du 9 au 15 juin 2001).
Je rejoins votre démarche et je dirais qu'elle n'est qu'une des composantes de mes préoccupations : très clairement, c'est la privatisation de l'enseignement qui se prépare et je vois mal comment échapper à la logique économique s'il n'y a pas de concertation européenne et mondiale ; quelques faits pour éclairer les tendances NTIC :
    1. Le MIT met ses cours sur le WEB : http://web.mit.edu/newsoffice/nr/2001/ocw.html
    2. Le Collège de France ne met quasiment aucun de ses enseignements sur le WEB : http://www.college-de-france.fr/
    3. l'OCDE est payée pour planifier le marché de l'éducation : http://www.oecd.org/index-fr.htm
    4. La gratuité de l'enseignement français est un handicap pour le rayonnement scientifique et culturel de la France (Claude Allègre "Toute vérité est bonne à dire" , ISBN 2-221-09307-0, Robert Laffont, Fayard, p. 265)
La logique actuelle part de la massification de l'enseignement ; cette massification associée au principe républicain d'égalité conduit à la définition d'un enseignement public minimum ; l'application des 35h conduit à réduire les heures d'enseignements et la quantité de travail à la maison, de sorte que les milieux fortunés peuvent compléter les enseignements par des cours privés. Bref, l'ensemble de ces faits converge sur une privatisation progressive de l'éducation.
Sans rentrer trop dans un débat sur la mondialisation, je dirais concrêtement que je ne vois qu'une seule issue pour défendre les droits écrits de gratuité des enseignements (pas seulement obligatoires !) : Si vous tenez à un enseignement public gratuit de qualité dans tous les domaines il faut exiger et construire sans tarder un accès gratuit aux NTIC.
La gratuité doit être organisée pour encourager les productions intellectuelles (taxes suivant l'exemple de la SACEM (http://www.sacem.fr) ...?) et financer intelligemment les nécessaires progrès des NTIC. Si vous ne faites rien, la fracture numérique va, de toute façon inéluctablement, s'installer et la société s'enfoncera encore davantage dans l'inégalité et la violence ...
J'ai pas le temps de m'étendre davantage sur le sujet.
Bon dimanche à tous.


Reçu de Jean le 31/05/01 :
Claude l'avait rêvé, Jack va le faire ! Qui veut la mort des Langues Anciennes ? Que leur reproche-t-on ? De (trop) apprendre à (trop) réfléchir ? D'initier les futurs citoyens au débat argumentatif, d'éclairer les notions de démocratie et de république, de sensibiliser les âmes littéraires au grand souffle de l'épopée ou de la rhétorique ? Il est temps de réagir, de se mobiliser avant que le Soleil Vert technocratique n'étouffe les humanités, n'assassine l'Humanité ! Voici deux textes de Jean-Pierre AYGON, pdt de l' ARTELA, qui demandent vive réflexion !

Reçu de Michel le 26/05/01 :
La gauche et l’école.
J’ai retrouvé dans ma bibliothèque le recueil d’articles publié au C.N.D.P. par Jacques Muglioni en 1993 sous le titre L’Ecole ou le loisir de penser.
Professeur de philosophie dans l’âme et dépourvu de vanité d’auteur, Jacques Muglioni était fier d’avoir été toute sa vie un professeur ( c’était en d’autres temps ! ) et ce n’est que sous la pression d’amis et d’anciens élèves qu’il consentit à recueillir différents textes consacrés pour la plupart à la question scolaire.
Son franc parler étonne encore aujourd’hui, surtout lorsque l’on sait qu’il fut, de 1971 à 1983, doyen de l’Inspection Générale de philosophie, fonction qui d’ordinaire ne pousse pas à de grandes audaces. Mais Jacques Muglioni n’était pas un courtisan et il contribua, tant qu’il en eut les moyens, à faire de l’Inspection Générale de philosophie un îlot de résistance à l’hystérie réformatrice.
Lors de son inhumation, un de ceux qui prirent la parole pour lui rendre hommage rappela la spécificité de l’approche de Jacques Muglioni : pour lui, ceux qui bornaient leur " défense de l’école " à une défense du " service public " faisaient, de plus ou moins bonne foi, fausse route. En effet, selon lui, l’institution scolaire ne pouvait tout simplement pas être considérée comme un service quoi qu’aient pu en dire les faiseurs d’agrégats macro-économiques.
Jacques Muglioni avait, dès le début, perçu ce que la loi d’orientation de 1989 pouvait comporter de périls. Il n’hésitait pas à y voir une loi de liquidation de l’institution scolaire. Ce qui a suivi a plutôt vérifié le bien-fondé de ses sombres pressentiments. Cassandre a, par principe, raison.
Je ne résiste pas au plaisir de vous adresser l’article intitulé La Gauche et l’école ( pages 60-65 de l’ouvrage cité ) tel  qu’il parut, dans le numéro 64 de la revue Le Débat en mars-avril 1991.
Pour l’anecdote : j’ avais affiché cet article, dans l’indifférence générale, sur un mur de la salle des professeurs du lycée où j’enseigne. Un collègue, qui avait un appartement à louer et voulait le faire savoir, décrocha vite ce placard séditieux pour y substituer son annonce autrement plus importante, ne gardant que les punaises.


Reçu de François le 23/05/01 :
Réunion des professeurs de 1ère au C.R.D.P. de Rouen.
Quelques échos rapides de la réunion des professeurs de 1ère, membres des jurys de l’E.A.F. (session 2002), qui s’est tenue au C.R.D.P. de Rouen le 21 mai 2001, séance présidée par Mme l’IA-IPR de Lettres de l’Académie de Rouen.

Reçu d'Elizabeth le 09/05/01 :
Grammaire au collège.
Il s'agit d'un témoignage paru en février 2001 dans le courrier des lecteurs de la NRP.

Reçu d'Antoine le 01/05/01 :
Docet omnia ou le retour de Bouvart et Pécuchet.
Le prof de français enseigne toutes choses, c'est à dire RIEN, grâce à ses 5 h30 hebdomadaires. Vous savez encore de quoi vous êtes profs, vous ?
(A lire d'une seule traite, sans respirer, en accélérant, d'une voix de fausset jusqu'à une voix de stentor)
(...)
Reçu de Jean-François le 04/04/01 :
TPE: complément à la liste nationale
(...) Maths/ français : calculer la surface variable de l’ombre d’une jeune fille en fleurs et convertir le Sonnet en X de Mallarmé en équation à deux inconnues. (...)
Reçu de Nicolas le 25/03/01 :
Arrest rendu contre les grimauds...
Ayant ouï dire que la corporation des maistres d’eschole et autres malandrins portant besace et flacons avoyt, par ses émeutes, troubles publics, et escripts diffamatoires , contraint par violence le Sieur Allègre, ministre de l’Instruction Publique, à quitter charges, bénéfices & prébendes pour se retirer en ermite à l’Université de la Halle aux Vins ; (...)
Reçu d'Antoine le 11/12/00 :
Je m'appelle Camous Antoine, lycéen et membre du CVL du lycée A. Calmette à Nice. Comme j 'ai pu m'en apercevoir sur votre site, il n'y a pas que les élèves qui s'élèvent contre l'inutilité des TPE... Mes arguments que partagent la totalité de mes camarades sont les suivants :
- perte de temps car rien n'avance (à part des cas isolés)
- l'encadrement est mal effectué; en effet, les professeurs ne donnent que des conseils d'ordre généraux et ne retiennent rien des projets des groupes.
- cette heure inutile devrait être attribuée à des matières dont le besoin est vital (les langues par exemple, où les heures semaines sont réduites à chaque réforme).
Je voudrais savoir quel est le projet TPE pour l'an prochain (l'imposer au bac serait une aberration) et que vous me communiquiez des adresses ou des organismes sur Nice et sa région pour lancer une action et essayer de faire bouger les choses.
Sachez que les élèves sont motivés pour remplacer l'heure de TPE par une autre matière et sont prêts à soutenir toute action de grève.
dilolo@wanadoo.fr

Reçu de la Coordination des départements de Lettres et Sciences humaines le 31/01/01 :
Considérations sur le rapport Brihault-Cornu.rtf (209 Ko). Résumé :
Ce document se présente comme une analyse volontairement non-exhaustive du rapport « Brihault-Cornu ». Rien n'est dit par exemple de sujets aussi importants que la formation des professeurs des écoles ou des pouvoirs accrus des directeurs d'IUFM. Nous nous attachons au problème des Capes qui, depuis trois ans, a été au cœur de multiples « consultations » et dont, paradoxalement, le rapport « Brihault-Cornu » ne dit pratiquement rien.
1. Nous entendons d'abord rappeler :
- Les éléments statistiques démontrant que les IUFM ont perdu en trois ans un quart des postes au Capes tandis que les candidats libres maintenaient leurs positions ; cette déroute tient aux effets pervers de la pré-sélection mise en place par les IUFM et à laquelle ils ne veulent pas renoncer.
- L'historique des projets de réforme : tables rondes « Oriano », rapport « Alluin-Cornu », rapport « Brihault-Cornu ». Les deux premiers projets étaient illégaux, le deuxième n'est pas conséquent avec ses propres postulats.
2. Nous examinons le projet actuel, moins dans ce qui est dit explicitement que dans le rapport entre les formules très vagues du rapport « Brihault-Cornu » et la réalité des réformes déjà mises en place, en particulier dans les Capes de langues.
- Une vision unilatérale de la « professionnalisation » amène les auteurs à ne jamais prendre en compte le niveau réel de la formation scientifique des candidats.
- Or ce problème va se poser de façon aiguë dans le nouveau contexte de recrutements massifs.
- La réforme des Capes de langues, qui devrait être généralisée à l'ensemble des Capes, montre que le nouvel oral et les nouveaux coefficients ne permettent pas aux jurys d'évaluer les connaissances scientifiques des candidats et se prêtent à de multiples dérives.
- La nouvelle épreuve « disciplinaire », sur un dossier de documents relevant des programmes du secondaire, risque de sombrer dans l'insignifiance.
- Les candidats ne seront pas préparés à la nouvelle épreuve « pré-professionnelle ».
- Il sera matériellement impossible de mettre en place des « stages pour tous ».
- La « Commission de suivi de la réforme » nous semble destinée à imposer progressivement des mesures inacceptables et qui ont déjà été rejetées par l'immense majorité des universitaires (et des étudiants). Cette stratégie s'appuie entre autres sur une véritable « épuration » des jurys.
- Le découplage Capes/agrégation mettra en péril ce dernier concours et rendra progressivement incompatibles formation des enseignants et formation à la recherche.
3. Nous formulons un certain nombre de contre-propositions.
- Un recrutement à Bac+4 (maîtrise).
- La réflexion sur une éventuelle modification des cursus (mise en place d'une licence à Bac+4 avec une Année d'Orientation Universitaire ; renforcement des DESS et des DEA)
- L'année de préparation aux épreuves théoriques sous la responsabilité de l'université et ouverte à tous les candidats sans exclusives ni pré-sélection.
- des épreuves rationnelles.
- Une réforme des IUFM destinée à améliorer la formation pratique des certifiés stagiaires.
- De vraies épreuves de titularisation permettant d'évaluer avec des critères objectifs les aptitudes pédagogiques des futurs professeurs.
- Un engagement de l'université dans la formation permanente des enseignants.

Reçu de Frédéric le 24/01/01 : Lettre de motivation d'un postulant (malheureux) à l'intégration au corps des agrégés.
Reçu de Patrick le 23/01/01 : Nous sommes nombreux, professeurs de langue (j'enseigne l'espagnol en lycée), à considérer que le plan ministériel qui va se mettre en place constitue un grave danger, aussi bien pour le français que les langues dans leur ensemble. Au collège comme au lycée, nous ne serions plus conduits qu'à assurer un "entretien" des langues acquises (?) auparavant. La réduction massive de nos horaires en lycée s'inscrit par anticipation dans ce plan. Si vous souhaitez prendre connaissance d'une déclaration sur les langues vivantes, vous la trouverez à cette adresse : http://www.prof-despagnol.com/proposition.htm.
Reçu de François le 11/12/00 : Un exemple de réponse à la consultation sur les programmes de langues anciennes.
Reçu d'Agnès le 07/12/00 : Un exemple de réponse à la consultation sur les programmes dans l'académie de Rouen.
Reçu de Philippe le 03/12/00 : Ci-joint notre réponse, que nous avons voulu brève, à la consultation sur les programmes de Premières et sur l'EAF organisée par le rectorat de Rouen. Nous sommes restés dans le cadre strict de la consultation qui ne portait ni sur les Secondes, ni sur les TPE, ni sur l'ECJS. Cette réponse est consensuelle.
Reçu de Michèle le 30/11/00 :Le Grand cahier, un ouvrage recommandé par le ministère....
Reçu de Blaise le 25/11/00 :
L'Education Civique, Juridique et Sociale et la démocratie au lycée
Menaces sur le C.A.P.E.S. et l'Agrégation (Coordination des départements de lettres et sciences humaines).

Reçu de Massimi le 22/11/00 :Proposition de séquence didactique : le presse-purée et Quand c'est trop, c'est... TROPICO.
Reçu d'Antoine le 11/11/00 : Sotie (sans issue).
Reçu de Francesca le 05/11/00 : Pourriez-vous mettre sur votre site notre texte (fichier joint word 98), afin que ce texte circule le plus possible (nous avons fait près de 2000 courriers postaux). Il est important, le Ministère engage à la rentrée une consultation des professeurs de philosophie sur le nouveau programme. Ce texte l'analyse et demande aux professeurs de le refuser. (N.d.l.r : on met le fichier ici dès qu'on a un .rtf. Voir en ligne :Contribution à la consultation du programme de philosophie, sur le site de l'association R.E.P.)

Reçu d'Alain le 02/10/00 : Quoi de neuf ? Quelques réflexions sur la rentrée 2000, les manuels, les connaissances des élèves, et le brevet, sur la dernière page de mon site.
Reçu d'Alain le 02/09/00 : Comme vous, j'ai été choqué par la dictée du brevet 2000. Je me suis donc amusé à créer une page sans grande ambition sur le sujet : La dictée du brevet était-elle destinée à l'évaluation des CE2 ?
Reçu de Françoise le 22/07/00 : Un exemple de séquence en 3ème
Reçu de Corinne le 14/07/00 : à propos de pédagogie, un rapport d'inspection...
Reçu d'Antoine le 03/07/00 : Pédagogie : définition.
Reçu d'Alexis le 18/06/00 :
Je vous envoie un texte que nous avons fait, au lycée de la Vallée du Cailly, contre les TPE. Il fait suite à une motion, votée au CA, disant que nous n'appliquerons pas les TPE à la rentrée. Cette motion avait été votée, en avril (à l'unamité, - 3 voix de l'administration).
Reçu de Françoise et Eliane le 14/06/00, Compte rendu de la réunion d'information sur les nouveaux programmes de seconde et les Tpe, Paris, 7 juin 2000.

Reçu d'Emmeline le 23/05/00, Compte-rendu d'une réunion TPE (Coulommiers).
Reçu de Christophe le 23/05/00, Motion du CA (Lycée français de Lisbonne).

Reçu d'Anne le 07/05/00, Expériences québécoises. J'ai assisté samedi 6 mai après-midi au colloque de la Sorbonne. J'ai une question rentrée, que j'aurais bien aimé poser à Monsieur Viala : "Est-ce que le GTD de français a tiré les leçons des expériences québécoises en matière de pédagogie de la communication ?".

Reçu d'Agnès le 05/05/00, Compte-rendu d'une rencontre avec l'IPR (Le Havre).

Reçu de Corinne le 30/04/00, Compte-rendu d'une rencontre avec l'IPR (Noyon).

Reçu de Christophe le 10/04/00, Compte-rendu d'un stage académique (Madrid).
Reçu d'Agnès le 08/04/00, Compte-rendu d'un stage académique (Rouen).

Reçu de Martine le 26/03/00, Réaction au tract du ministère, par une collègue ayant assisté aux journées interacadémiques de Lyon.

Reçu le 23/03/00, Hugo trafiqué pour faire écho à Viala
Que notre Hugo me pardonne de l'avoir pillé,
Et d'avoir Châtiments réactualisés.
A. Nonyme.

Reçu de Robert le 21/03/00 : Voici l'étonnante lettre envoyée par le recteur de l'Académie de Caen aux collègues des LP. Au moment de l'introduction de l'ECJS, cette lettre va dans le sens d'une suppression du statut de citoyens aux professeurs (le droit de se prononcer en public sur les réformes). Enseignant ou citoyen il faut choisir.
Du Collectif "sauver les maths" le 17/03/00 : "Lettre aux parents sur la qualité" : lparents.rtf. Chers collègues, nous vous avions demandé, pour faire "pression" sur les syndicats, de tenter de faire émerger dans les revendications la question de la qualité de l'enseignement. Nous "donnons l'exemple" : dans notre "fief" d'Herblay, une lettre aux parents a été rédigée aujourd'hui, qui met l'accent sur la qualité. Pour essayer de contrer la propagande officielle sur les revendications des professeurs, il fallait bien ça. Nous nous sommes adressés aux élèves et la reconduction de la grève a été votée pour aujourd'hui, et suivie par environ 70% des collègues. Pour les autres jours nous aviserons, mais nous avons voulu montrer notre détermination à "nos" (le "dactylo" de ce message n'est pas syndiqué) directions syndicales, pour déborder les mots d'ordre de celles-ci.


De Pascal le 17/03/00 : Texte voté par l'assemblée générale des grévistes du lycée Henri IV, le 17 mars : « Les professeurs du Collège et du Lycée Henri IV, massivement grévistes le 16 mars, et en grève reconductible, demandent aux syndicats de ne pas ouvrir de négociations avec le ministre avant d'avoir obtenu le retrait ou, au minimum, un moratoire sur les réformes des lycées et des collèges ».


D'Alexis le 14/03/00 : Les enseignants du lycée général et technologique de la Vallée du Cailly, de Déville-les-Rouen (76), en grève à 66% depuis le 6 mars souhaitent vous faire parvenir les documents suivants, afin que vous les diffusiez. "Oui à une Réforme mais à quelle Réforme?" : allegrd.rtf et Jf.rtf "Allègre à Camaret" : camaret.rtf Par ailleurs, les professeurs de lettres modernes et de lettres classiques, à l'unanimité soutiennent votre démarche.


De Philippe le 13/03/00 : Le texte suivant, approuvé à l'unanimité par l'ensemble des professeurs de Lettres du Lycée Jean Prévost, à Montivilliers (76) est en cours d'envoi postal et/ou électronique à de nombreux journaux, syndicats, medias ..., et a été également adressé au G.T.D. de Français.

Le journal « Le Monde » daté du samedi 4 mars 2 000 a fait paraître, sous le titre « C'est la littérature qu'on assassine rue de Grenelle » une dénonciation argumentée et vigoureuse de la réforme actuellement envisagée pour l'enseignement du français en Lycée, et déjà en cours d'application en Collège.

Cette contribution est déjà signée et soutenue par un grand nombre de personnalités du monde de l'art, de la littérature et de la culture, d'horizons professionnels et politiques variés. Ont notamment tenu à faire entendre ainsi leur voix des comédiens (Geneviève Page, Laurent Terzieff...), des écrivains aux engagements variés (Elizabeth Badinter, Jean-François Revel, Philippe Sollers...), des poètes (Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Philippe Jacottet...), des romanciers (Daniel Boulanger, Françoise Chandernagor, Edmonde Charles-Roux, Philippe Delerm, Michel Déon, Patrick Grainville, François Nourrissier, Jacques Roubaud, Jean Vautrin...), des historiens (Maurice Aguilhon, Jean-Luc Marion, André Miquel, Emmanuel Le Roy Ladurie, Jean-François Sirinelli...), des philosophes (Régis Debray, Alain Finkielkriaut...), ainsi que des universitaires de linguistique et de lettres (Marie-Claire Bancquart, Colette Becker, Joëlle Gardes-Tamine, Jean-Yves Tadié...).

Le démenti apporté dans l'urgence par le ministère, dès le vendredi soir 3 mars, constitue un exemple flagrant de dénégation, exactement du type de celles que le début du texte du Monde analyse avec précision : « ... Le ministère de l'éducation nationale nous informe par rumeurs. S'il arrive qu'on s'inquiète, il dément et rassure. Après quoi il agit : les rumeurs étaient donc des informations. »

Les professeurs de Lettres du Lycée Jean Prévost (76 Montivilliers), qui ont pu constater en effet que le B.O. d'août 1999 supprimait commentaire composé, dissertation et toute forme d'étude écrite de la littérature, demandent eux aussi que soit maintenue l'étude de la littérature en lycée, au moins dans les séries générales et dès la classe de seconde.

Ils s'associent pleinement aux analyses et aux positions prises dans l'article du « Monde » et ils comprendraient mal que celles-ci restent, « dans l'ombre de la rue de Grenelle », sans effets..


De Christian le 08/03/00 : contre toutes les réformes de Claude Allègre sur l'éducation nationale Tract de la coordination des étudiants en philosophie de Nice, l'unef, unef-id.

D'Alexandra le 05/03/00 : tenir bon Nous sommes un collectifde profs du lycée Langevin de Martigues, nous avons décidé de nous battre aussi contre la réforme. Première action: GREVE LE LUNDI 6 MARS en soutien avec les LEP. Ensuite nous avons commencé à récolter des fonds pour l'initiative de Christine Fumat. Grève administrative, blocage des conseils etc... D'autres initiatives dès lundi en réunion ! A bientôt, IL FAUT TENIR BON ET NE PAS LACHER PRISE !!!!!!!!!!!!!!!!!!

De Laurent le 01/03/00 : concours de slogans... Afin de préparer les manifestations du 16 mars, je propose que nous organisions un concours de slogans qui pourrait être à la fois stimulants, pertinents, drôles mais surtout efficaces. Plus on rassemblera nos idées et mieux ce sera, non ? Pour ma part, j'en ai déjà deux à proposer : 1) VIRONS A L'AIGRE (message écrit qui s' "entend" peut-être différemment à l'oral). 2) NON A LA "SERVITUDE VOLONTAIRE" MODERNE : nous ne serons pas les esclaves de réformes aussi absurdes que dangereuses. (Pour une banderole, bien sûr. Mais peut-être est-ce un peu long et "pompeux". J'avoue avoir des doutes sur celui-ci).
De Jean-Baptiste : "Non à la servitude moderne" serait déjà mieux, non ? Et que pensez-vous de : "Ce n'est pas une réforme, Monsieur, c'est une révolution !" ?

D'Agnès (Le Havre) le 18/02/00 : Pour la suite de notre action...
Pour la suite de notre action localement, nous avons organisé une conférence de presse, dont le compte-rendu ne paraîtra dans le journal local qu'à notre rentrée le 28, et préparé une réunion de parents le 3 mars dans un lycée du Havre. La suite directe sera la grève du 16 mars, mais cela n'est pas suffisant pour sauver le français et la préservation de la réflexion dans les autres disciplines. Pourquoi ne pas faire une demande d'audience au Ministère, sans attendre, en déléguant deux membres de chaque établissement qui s'est manifesté sur les sites ? C'est peut-être naïf, mais au moins cela encourage à l'union.

De Christine le 08/02/00 : PROPOS TENUS PAR M. ALLEGRE (Émission " France Europe Express " sur F3, le 30/01/2000).
"Donc je pense qu'il faut profiter des gens qui font actuellement 18 heures, 15 heures ou certains, 13, 12 heures de travail." (Voir pièce jointe pour avoir le contexte)
Si vous, vous ne travaillez effectivement que lorsque vous êtes devant vos élèves, inutile de lire le reste.
Pour les autres : nous sommes plusieurs à envisager de porter plainte pour diffamation contre M. Allègre pour les propos ci-dessus. Il nous faut un avocat (il s'agit d'une procédure pénale). Celui que nous avons contacté à Lyon conseille vivement de choisir un avocat parisien; il s'occupe actuellement de nous en trouver un. Il faut prévoir un budget d'environ 15 000 F.
La collecte des fonds est en cours dans mon établissement. Je recense les collègues d'ailleurs qui se sentent concernés et veulent s'associer à cette plainte,ce qui inclut une participation financière. En attendant qu'un compte bancaire spécial soit ouvert, et pour ne pas perdre de temps, envoyez moi un mail (Christine.Fumat@ac-grenoble.fr) avec vos coordonnées complètes (Nom, adresse, matière, établissement, adresse perso, n° de tel, e-mail) ET LE MONTANT DE LA CONTRIBUTION FINANCIÈRE que vous vous engagez à verser: nous ne pouvons "démarrer" cette action que si nous en avons les moyens !
Peut-être qu'avec ça la presse se posera des questions sur la réforme...

Lycée de Bourgoin (Isère)

De Jean-Baptiste le 04/02/00 :
Quelques adresses complémentaires pour agir sur le réseau (pour avoir une chance de réussir, il faut que nous fassions parler de nous, et beaucoup) :
Un petit mot au Président (à ne pas négliger...) :
http://www.elysee.fr/mel/mel_.htm
Au Premier ministre :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/PM/MAIL.HTM
A votre député :
http://www.assemblee-nationale.fr/4/4h.htm
(même si vous l'ignorez, vous allez le trouver ! emails disponibles)
Ou à un groupe politique, une commission, etc., de l'Assemblée :
http://www.assemblee-nationale.fr/4/4index.php3
A un sénateur ?
http://www.senat.fr/listes/senatl.html
Dans tous les cas, on peut se contenter de les informer de la situation, en faisant copie d'une pétition, d'un tract, assorti d'un peu d'indignation personnelle (et en se présentant)...

De Christine le 03/02/00 :
Nous sommes tout un groupe d'enseignants du lycée L'Oiselet (Bourgoin) à avoir décidé d'inonder les boîtes à lettres électroniques des députés socialistes locaux, ainsi que celles des "personnalités" ci-dessous :
M. le directeur de Cabinet du Président de l'Assemblée nationale, L. Fabius:
directeur-cabinet@assemblee-nationale.fr
M. le Conseiller du Président de l'Assemblée nationale pour l'Éducation, les jeunes etc.
croiron@assemblee-nationale.fr
Je vous les communique au cas où vous voudriez "faire nombre"...

D'Agnès le 01/02/00 :
Voilà le texte rédigé suite aux diverses réunions des professeurs de lycée de la région havraise contre la réforme Allègre. Il sera diffusé aux parents et envoyé à la presse.
Anti-allégrement vôtre,

Les profs de lycée du Havre.

D'Agnès le 01/02/00 :
Nous avons aussi fait circuler sur la région une pétition que je vous joins. Elle a recueilli 352 signatures et vient d'être envoyée aux IPR, à l'Inspection Générale et à Monsieur Viala, président du GTD. Je vous joins également une lettre qui a été envoyée à Libération et au Monde début décembre mais qui n'a rencontré aucun écho...

De Lisbonne le 01/02/00 :
D'abord, une bonne nouvelle: le lycée français de Bruxelles est co-signataire de notre mouvement et a déjà fait le nécessaire. En ce qui concerne les syndicats, nous avons déjà reçu la bénédiction du snes, un message de sud, et entretenons des correspondances avec deux syndicats très engagés dans l'affaire: le SAGES et le snalc. Il faut absolument dépasser les querelles de clocher et réunir le plus grand nombre de syndiqués et de non-syndiqués. Je crois que la gravité du problème l'exige.

De Philippe le 24/01/00 :
Les professeurs de français de la région havraise sont aussi en train de protester contre la suppression programmée de l'enseignement de la littérature en lycée. Par exemple:
Lycée Claude Monet, rue Felix Faure, 76620 LE HAVRE.
Lycée Jean Prévost, avenue Jean Prévost 76290 MONTIVILLIERS.
Leur lettre à l'IPR