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L'épreuve anticipée de français critiquée

Var Matin , mardi 16/01/2001


Parmi les enseignants les plus critiques, figurent les professeurs de lettres des A.-M. et du Var. S'ils ne remettent pas en cause les programmes jugés " cohérents et clairs ", en revanche ils se sont attaqués à l'épreuve anticipée de français, organisée à l'issue des classes de première.

Ces derniers réclament, en effet, un aménagement de l'épreuve orale. Lequel ? " Ne plus interroger les candidats sur des ouvrages étudiés. Mais leur proposer des textes qui n'ont jamais été expliqués en classe, mais dont le contenu est en relation étroite avec le programme étudié, explique Agnès Lobier, inspecteur pédagogique régional de lettres sur l'académie de Nice. L'objectif de cette " révision " demandée par la majorité des enseignants est de mettre fin au bachotage. Pour inviter les lycéens à faire preuve de réflexion, de sens critique. Bref, de construire leur raisonnement personnel. "

Dans la foulée, les profs de lettres des A.-M. et du Var proposent que les écrits à l'épreuve de français soient également " revisités ". Pour que les trois sujets proposés au choix se réfèrent à un dossier de documents. Là aussi, le but visé est d'inciter les candidats à donner libre cours à leur réflexion.

Bien sur, ce ne sont là que des remarques. Remarques qui, selon Agnès Lobier, seraient partagées par l'ensemble des profs de lettres. Du coup, elles pourraient être mises en application avant 2003, date de la " révision " du baccalauréat.