1. L’E.A.F. (session 2002): Mme l’Inspectrice nous annonce que c’est contre l’avis de l’Inspection Générale (et notamment de M. Baconnet « qui se met rarement en colère ») que le Ministère a pris la décision de supprimer les jurys spécifiques en 1ère, mais maintenant « il faut gérer l’ingérable. » Ledit jury est remplacé par une Commission d’Harmonisation repoussée du 28 juin au 5 juillet. Une majorité de collègues s’insurge contre ce report et s’interroge sur l’objet d’une telle réunion d’harmonisation, vu l’impossibilité d’accéder aux livrets scolaires des candidats. Ils y voient une limite au pouvoir souverain des jurys et une incitation à hausser artificiellement les notes à partir de considérations purement statistiques.

2. L’E.A.F. (session 2003): Mme l’IA-IPR nous annonce un projet « quasi-définitif », né des « souhaits de la majorité des enseignants consultés » (sic). Cette présentation résulte d’un email malheureusement incomplet reçu la veille ( ?). « Tout devrait être bouclé dans la semaine. »

Epreuves écrites construites autour d’un corpus de textes (3 à 5) en rapport avec les objets d’étude du programme,
une partie commune : 2 à 3 questions portant sur l’ensemble des textes notées sur 8 points,
puis un exercice d’écriture :
3 sujets proposés donnant lieu à:
une écriture de commentaire à partir d’un des textes, qui ne prendra pas forcément la forme canonique d’un commentaire composé, une « composition française à valeur dissertative » (sic) une écriture d’invention (sic sic)
On remarquera la nouvelle numérotation des sujets. Mme l’IA-IPR insiste sur la haute valeur littéraire des textes retenus dans le projet d’annales zéro (fables de La Fontaine, extraits du Temps retrouvé, du Voyage au bout de la Nuit…). « Que les partisans de la littérature se rassurent, ils vont être servis… »

Epreuves orales : DU NOUVEAU cette fois,
Rétablissement de la liste des textes étudiés dans l’année autour des objets d’étude du programme. L’examinateur découpera un extrait et l’accompagnera d’une question rédigée devant permettre de diriger l’examen de l’extrait par le candidat. Une deuxième partie de l’épreuve verra le candidat soumis à une ou deux questions élaborées en fonction de l’un des trois éléments suivants :
1. élargissement à l’une des lectures cursives en rapport au même objet,
2. élargissement à l’œuvre intégrale ou au groupement de textes étudiés en relation avec l’objet d’étude,
3. élargissement à l’objet d’étude lui-même, tout en évitant de tomber dans la simple question de cours.
Le temps de préparation n’est pas encore défini clairement.