Le moulin à pédagoleries tourne toujours…
Il paraît que le « référentiel bondissant », ça n’a jamais existé… que cela ne nous empêche pas de rire en lisant ces quelques pages de B.D. bien senties sur le langage pédadingo.
Heureusement, les Diafoirus de l’Education nationale n’ont jamais dit leur dernier mot… Dans son Bulletin officiel daté du 10 septembre 2015, la très sérieuse et très docte commission de terminologie et de néologie nous livre les dernières productions de son jus de crâne maison… Ainsi, pour réussir votre CAPES, vous y apprendrez qu’on ne dit pas « Kevin a une tendinite du pouce car il envoie 1253 SMS par jour en moyenne », mais que « Kevin est un enfant du numérique (digital native) ». Ou encore, vous éviterez de clamer devant l’inspecteur « j’ai eu la flemme de corriger des rédacs, alors j’ai prévu un exercice à trous », mais plutôt « j’ai soumis mes élèves à un exercice de complètement, selon une mise en équivalence psychométrique »…
Bref, l’échec scolaire n’a qu’à bien se tenir : les experts ont planché !
Fanny Capel.
PS : on me signale que les candidats au CAPES d’anglais 2015 ont été victimes d’une épidémie de pédadinguerie, utilisant à tout va l’expression mirifique d’ « ilôts bonifiés »… Allez, vous avez trois chances d’en deviner la signification.
- petits groupes d’élèves s’agitant avec une belle énergie en baragouinant tandis que le prof glandouille
- notes merdiques « lissées » pour obtenir une moyenne plus conforme aux attentes des parents de l’apprenant
- archipel anglo-normand où l’on cultive un petit vin de derrière les fagots (séjour en promo via SILC)
La bonne réponse est là.