La Bruyère 1, Najat zéro !
« Il ne s’agit point si les langues sont anciennes ou nouvelles, mortes ou vivantes, mais si elles sont grossières ou polies, si les livres qu’elles ont formés sont d’un bon ou d’un mauvais goût. Supposons que notre langue pût un jour avoir le sort de la grecque et de la latine, serait-on pédant, quelques siècles après qu’on ne la parlerait plus, pour lire Molière ou La Fontaine ? » (La Bruyère, Des jugements, § 19)