Sous le masque du consensus
Depuis qu’il est arrivé rue de Grenelle, le nouveau ministre de l’éducation prend bien soin de ne proposer que des mesures très consensuelles, qui semblent pleines de bon sens ; d’aucuns se réjouiront de l’entendre dire que le clivage gauche/droite est stérile à l’école, qu’on peut être en même temps « républicain » et « pédagogiste », « exigeant » et « bienveillant ». Certes un observateur pressé pourra apprécier le retour en grâce du latin, la fin de l’obligation des EPI, le souci de l’acquisition personnelle des connaissances…