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Brevet 2001

Caen, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Rennes
Nice
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Caen, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Rennes
Questions


J'ai Marseille au cœur.

   Je suis né à Marseille. De père italien et de mère espagnole. D'un de ces croisements dont la ville a le secret. Naître à Marseille n'est jamais un hasard. Marseille est, a toujours été, le port des exils, des exils méditerranéens, des exils de nos anciennes routes coloniales aussi. Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez lui. D'où que l'on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des odeurs familières. Marseille est familière. Dès le premier regard.
   C'est pour ça que j'aime cette ville, ma ville. Elle est belle pour cette familiarité qui est comme du pain à partager entre tous. Elle n'est belle que par humanité. Le reste n'est que chauvinisme. De belles villes, avec de beaux monuments, il y en a plein l'Europe. De belles rades, de belles baies, des ports magnifiques, il y en a plein le monde. Je ne suis pas chauvin. Je suis marseillais. C'est à dire d'ici, passionnément, et de tous les ailleurs en même temps. Marseille, c'est ma culture du monde. Ma première éducation du monde.
   C'est par ces routes de navigation anciennes, vers l'Orient, l'Afrique, puis vers les Amériques, ces routes réelles pour quelques-uns d'entre nous, rêvées pour la plupart des autres, que Marseille vit, où que l'on aille. Paris est une attraction. Marseille est un passeport. Quand je suis loin, et cela m'arrive souvent, je pense à Marseille sans nostalgie. Mais avec la même émotion que pour la femme aimée, délaissée le temps d'un voyage, et que l'on désire de plus en plus retrouver au fur et à mesure que passent les jours.
   Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de l'amour. (...)
   J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi. Mais seulement une porte ouverte. Sur le monde, sur les autres. Une porte qui resterait ouverte, toujours.

Marseille, Jean-Claude IZZO, Edition Hoëbeke, 2000.

QUESTIONS ( 15 points )

I - L'expression de soi ( 7,5 points )

1. a) Relevez les pronoms personnels sujets dans le premier paragraphe.
    b) Dites à qui renvoie chacun d'eux. ( 1,5 point )

2. Quel est le pronom personnel dominant dans le texte ? ( 0,5 point )

3. Réécrivez la phrase " Ici, celui qui débarque un jour sur le port, il est forcément chez lui. " en changeant la construction pour qu'elle appartienne à un registre de langue plus soutenu. ( 1 point )

4. a) Expliquez le sens de l'adjectif " familier ".
    b) Relevez un nom de la même famille dans la suite du texte. ( 1,5 point )

5. "Je crois à cela, à ce que j'ai appris dans les rues de Marseille, et qui me colle à la peau : l'accueil, la tolérance, le respect de l'autre, l'amitié sans concession et la fidélité, cette qualité essentielle de l'amour."
    a) Identifiez les temps des verbes de la phrase.
    b) Justifiez leur emploi. ( 2 points )

6. A quel genre littéraire peut-on rattacher ce texte? ( 1 point )

II - Marseille ( 7,5 points )

1. "Paris est une attraction. Marseille est un passeport."
    a) La même figure de style est ici employée deux fois. Quel nom lui donne-t-on?
    b) Trouvez un autre exemple dans le texte.
    c) Expliquez l'emploi du présent. ( 1,5 point )

2. a) Relevez dans le passage allant de " C'est pour ça..." jusqu'à "...de l'amour", le champ lexical du sentiment.
    b) Déduisez-en la nature de la relation que l'auteur entretient avec Marseille. ( 1,5 point )

3. a) Expliquez dans le contexte le sens du mot " tolérance ".
    b) Trouvez dans le texte un nom de sens contraire. ( 1,5 point )

4. Trouvez trois raisons qui expliquent que l'auteur a " Marseille au cœur ". ( 3 points )

REECRITURE ( 4 points )

Réécrivez les passages suivants à la première personne du pluriel :
1. " D'où que l'on vienne, on est chez soi à Marseille. Dans les rues, on croise des visages familiers, des odeurs familières."

2. " J'aime croire - car j'ai été élevé ainsi - que Marseille, ma ville, n'est pas une fin en soi."
Vous n'oublierez pas d'effectuer tous les changements nécessaires.

Dictée (6 points)


   En ce moment, les moulins situés sur les chutes de l'Indre donnaient une voix à cette vallée frémissante, les peupliers se balançaient en riant, pas un nuage au ciel, les oiseaux chantaient, tout y était mélodie. Ne me demandez plus pourquoi j'aime la Touraine. Je ne l'aime ni comme on aime son berceau, ni comme on aime une oasis dans le désert ; je l'aime comme un artiste aime l'art ; je l'aime moins que je ne vous aime, mais sans la Touraine, peut-être ne vivrais-je plus. Sans savoir pourquoi, mes yeux revenaient au point blanc, à la femme qui brillait dans ce vaste jardin.
   Je descendis, l'âme émue, au fond de cette corbeille, et vis bientôt un village que la poésie qui surabondait en moi me fit trouver sans pareil.

D'après Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée.

Rédaction (15 points)


Comme Jean-Claude Izzo un lieu vous tient particulièrement à cœur. Vous l'évoquez pour un lecteur en cherchant à lui faire partager votre passion.

- Votre texte sera écrit à la 1ère personne ;
- Vous insisterez sur les sentiments que ce lieu fait naître en vous.
- Il sera tenu compte, dans l'évaluation, de la correction de la langue et de l'orthographe.

 
Nice
 
Questions


PREMIER TABLEAU

Le jardin d'une ville d'eaux (1) de style très 1880, autour du kiosque à musique.
Dans le kiosque un seul musicien, un clarinettiste, figurera l'orchestre. Au lever du rideau il joue quelque chose d'extrêmement brillant.
La chaisière (2) va et vient. Les estivants se promènent sur le rythme de la musique. Au premier plan, Eva et Hector unis dans un baiser très cinéma.
La musique s'arrête, le baiser aussi. Hector en sort un peu titubant. On applaudit la fin du morceau.

HECTOR, confus.
Attention, on nous applaudit.

EVA, éclate de rire.
Mais non, c'est l'orchestre ! Décidément vous me plaisez beaucoup.

HECTOR, qui touche malgré lui ses moustaches et sa perruque.
Qu'est-ce qui vous plaît en moi ?

EVA
Tout.
Elle lui fait un petit bonjour.
Ne restons pas là, c'est dangereux. A ce soir, huit heures, au bar du Phœnix. Et surtout si vous me rencontrez avec ma tante, vous ne me reconnaissez pas.

HECTOR, langoureux.
Votre main encore.

EVA
Attention, lord Edgard, le vieil ami de ma tante, est en train de lire son journal devant le kiosque à musique. Il va nous voir.
Elle tend sa main, mais elle s'est détournée pour observer lord Edgard.

HECTOR, passionné.
Je veux respirer votre main.
Il se penche sur sa main, mais tire subrepticement (3) une loupe de bijoutier et en profite pour examiner les bagues de plus près.
Eva a retiré sa main sans rien voir.

EVA
A ce soir !
Elle s'éloigne.

HECTOR, défaillant.
Mon amour...
Il redescend sur scène, rangeant son outil et murmurant très froid.
Deux cent mille. Ce n'est pas du toc.
A ce moment entre le crieur public avec son tambour.
On s'est massé autour de lui. On l'écoute.

LE CRIEUR PUBLIC
Ville de Vichy. La municipalité, soucieuse de la sécurité et du bien-être des malades et des baigneurs, les met en garde et les informe : que nombre de plaintes ont été déposées par les estivants tant à la mairie qu'au commissariat central, place du Marché. Une dangereuse bande de pilpockets (4)...
Il a prononcé difficilement ce mot, la clarinette le souligne, il se détourne furieux.
Qu'une dangereuse bande de ...
Il bute encore sur le mot, c'est la clarinette qui le joue...
est en ce moment dans nos murs. La police municipale est alertée... Tant en civil qu'en uniforme, les agents de la force publique veillent sur les estivants...
En effet, suivant un gracieux trajet à travers la foule, des agents entrecroisent leurs sinuosités (5) pendant qu'il parle.
Cependant chacun est invité à observer la plus grande prudence, particulièrement sur la voie publique, dans les parcs et tous autres lieux fréquentés. Une prime en nature est offerte par le Syndicat d'initiative à qui donnera un indice permettant l'arrestation des voleurs... Et qu'on se le dise !...
Roulement de tambour. Pendant qu'il lisait, Hector lui a subtilisé son gros oignon de cuivre (6) et son gros porte-monnaie [...]

Jean ANOUILH, Le Bal des voleurs, 1938.

(1) Ville d'eaux : ville de vacances où les gens vont se reposer. Il s'agit ici de la ville de Vichy.
(2) Chaisière : personne qui loue les chaises dans les jardins publics.
(3) Subrepticement : en cachette, d'un geste rapide.
(4) Pilpockets : déformation du mot pickpocket, voleur à la tire.
(5) Sinuosités : les agents de police circulent dans la foule, entre les gens.
(6) Oignon de cuivre : grosse montre ancienne.

 

QUESTIONS SUR LE TEXTE : 15 POINTS

I - PREMIER TABLEAU (5 points)

1) Pourquoi certains passages sont-ils écrits en italiques ? (1 point)

2) Selon vous, à quel moment du Bal des voleurs se situe l'extrait proposé ? Justifiez votre réponse. (1 point)

3) Dans le passage allant de "Le jardin d'une ville d'eaux de style très 1880" à "On applaudit la fin du morceau", relevez les indications
    a) qui correspondent le plus à l'illustration proposée (non représentée ici). (1,5 point)
    b) qui ne correspondent pas à l'illustration proposée (non représentée ici). (1,5 point)

II - LES PERSONNAGES (6 points)

1) A qui renvoient les pronoms personnels vous, me et moi dans :
"Décidément, vous me plaisez beaucoup" ;
"Qu'est-ce qui vous plaît en moi". (1 point)

2) Hector est-il amoureux d'Eva ? Relevez et commentez le passage qui donne sur ce point une indication essentielle. (1,5 point)

3) Quelle est l'activité essentielle d'Hector ? Justifiez votre réponse à partir de deux extraits du texte. (1,5 point)

4) a) Qu'est-ce qu'un crieur public ? Justifiez votre réponse par deux références au texte. (1 point).
    b) Dans l'intervention du crieur public, quelle anomalie de ponctuation relevez-vous ? Que marque-t-elle ? (1 point )

III - UNE SCENE DE COMEDIE (4 points)

1) Quels procédés comiques sont employés ici ? Justifiez votre réponse. (2 points)

2) Qu'est-ce qui vous paraît le plus important pour bien comprendre la relation entre les personnages ?
    Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. (2 points)

 

TRAVAUX DE REECRITURE : 4 POINTS

"Cependant, chacun est invité...l'arrestation des voleurs"

Réécrivez le passage au passé composé, en faisant toutes les transformations nécessaires.

Dictée (6 points)


Je te l'ai dit, je suis une vieille carcasse qui s'ennuie. J'ai eu tout ce qu'une vieille femme peut raisonnablement et même déraisonnablement souhaiter. L'argent, la puissance, les amants. Maintenant que je suis vieille, je me retrouve aussi seule que lorsque j'étais une petite fille qu'on faisait tourner en pénitence contre le mur. Et ce qui est plus grave, je me rends compte qu'entre cette petite fille et cette vieille femme, il n'y a eu, avec beaucoup de bruit, qu'une solitude pire encore.
Toutes les femmes sont pareilles. Ma petite Juliette, elle, sera sauvée parce qu'elle est romanesque et simple. C'est une grâce qui n'est pas donnée à toutes.

 

Jean Anouilh,
Le Bal des voleurs, Tableau II, Répliques de Lady Hurf.

Barème de correction : 6 points

On retirera 0,5 point pour les erreurs grammaticales et 0,25 point pour les erreurs lexicales.
On retirera 0,5 point pour les accents à valeur grammaticale.
On retirera 0,5 point lorsque plusieurs erreurs seront commises sur les accents à valeur lexicale et l'absence de majuscules.

Rédaction (15 points)


" A ce soir, huit heures, au bar du Phœnix ", dit Eva à Hector. Juste avant d'aller au rendez-vous, Eva apprend par sa tante l'arrestation d'Hector. Bouleversée, la jeune fille avoue connaître Hector. Va-t-elle le défendre ou non ? A vous de décider. En fonction de votre choix, rédigez le dialogue entre Eva et sa tante.
- Votre texte est un dialogue. Vous avez la possibilité de lui donner une forme théâtrale ou de l'intégrer à un récit.
- Eva doit défendre ou accuser Hector. Vous lui ferez exprimer des arguments adaptés à votre choix.
- Votre texte comportera au moins une dizaine de répliques. Cinq d'entre elles doivent compter plusieurs phrases complètes.
- Eva et sa tante auront un langage courant, mais non vulgaire.

L'orthographe sera prise en compte dans l'évaluation du devoir.

Paris-Créteil-Versailles
 
Questions


PREMIER TABLEAU

Le jardin d'une ville d'eaux (1) de style très 1880, autour du kiosque à musique.
Dans le kiosque un seul musicien, un clarinettiste, figurera l'orchestre. Au lever du rideau il joue quelque chose d'extrêmement brillant.
La chaisière (2) va et vient. Les estivants se promènent sur le rythme de la musique. Au premier plan, Eva et Hector unis dans un baiser très cinéma.
La musique s'arrête, le baiser aussi. Hector en sort un peu titubant. On applaudit la fin du morceau.

HECTOR, confus.
Attention, on nous applaudit.

EVA, éclate de rire.
Mais non, c'est l'orchestre ! Décidément vous me plaisez beaucoup.

HECTOR, qui touche malgré lui ses moustaches et sa perruque.
Qu'est-ce qui vous plaît en moi ?

EVA
Tout.
Elle lui fait un petit bonjour.
Ne restons pas là, c'est dangereux. A ce soir, huit heures, au bar du Phœnix. Et surtout si vous me rencontrez avec ma tante, vous ne me reconnaissez pas.

HECTOR, langoureux.
Votre main encore.

EVA
Attention, lord Edgard, le vieil ami de ma tante, est en train de lire son journal devant le kiosque à musique. Il va nous voir.
Elle tend sa main, mais elle s'est détournée pour observer lord Edgard.

HECTOR, passionné.
Je veux respirer votre main.
Il se penche sur sa main, mais tire subrepticement (3) une loupe de bijoutier et en profite pour examiner les bagues de plus près.
Eva a retiré sa main sans rien voir.

EVA
A ce soir !
Elle s'éloigne.

HECTOR, défaillant.
Mon amour...
Il redescend sur scène, rangeant son outil et murmurant très froid.
Deux cent mille. Ce n'est pas du toc.
A ce moment entre le crieur public avec son tambour.
On s'est massé autour de lui. On l'écoute.

LE CRIEUR PUBLIC
Ville de Vichy. La municipalité, soucieuse de la sécurité et du bien-être des malades et des baigneurs, les met en garde et les informe : que nombre de plaintes ont été déposées par les estivants tant à la mairie qu'au commissariat central, place du Marché. Une dangereuse bande de pilpockets (4)...
Il a prononcé difficilement ce mot, la clarinette le souligne, il se détourne furieux.
Qu'une dangereuse bande de ...
Il bute encore sur le mot, c'est la clarinette qui le joue...
est en ce moment dans nos murs. La police municipale est alertée... Tant en civil qu'en uniforme, les agents de la force publique veillent sur les estivants...
En effet, suivant un gracieux trajet à travers la foule, des agents entrecroisent leurs sinuosités (5) pendant qu'il parle.
Cependant chacun est invité à observer la plus grande prudence, particulièrement sur la voie publique, dans les parcs et tous autres lieux fréquentés. Une prime en nature est offerte par le Syndicat d'initiative à qui donnera un indice permettant l'arrestation des voleurs... Et qu'on se le dise !...
Roulement de tambour. Pendant qu'il lisait, Hector lui a subtilisé son gros oignon de cuivre (6) et son gros porte-monnaie [...]

Jean ANOUILH, Le Bal des voleurs, 1938.

(1) Ville d'eaux : ville de vacances où les gens vont se reposer. Il s'agit ici de la ville de Vichy.
(2) Chaisière : personne qui loue les chaises dans les jardins publics.
(3) Subrepticement : en cachette, d'un geste rapide.
(4) Pilpockets : déformation du mot pickpocket, voleur à la tire.
(5) Sinuosités : les agents de police circulent dans la foule, entre les gens.
(6) Oignon de cuivre : grosse montre ancienne.

 

QUESTIONS SUR LE TEXTE : 15 POINTS

I - PREMIER TABLEAU (5 points)

1) Pourquoi certains passages sont-ils écrits en italiques ? (1 point)

2) Selon vous, à quel moment du Bal des voleurs se situe l'extrait proposé ? Justifiez votre réponse. (1 point)

3) Dans le passage allant de "Le jardin d'une ville d'eaux de style très 1880" à "On applaudit la fin du morceau", relevez les indications
    a) qui correspondent le plus à l'illustration proposée (non représentée ici). (1,5 point)
    b) qui ne correspondent pas à l'illustration proposée (non représentée ici). (1,5 point)

II - LES PERSONNAGES (6 points)

1) A qui renvoient les pronoms personnels vous, me et moi dans :
"Décidément, vous me plaisez beaucoup" ;
"Qu'est-ce qui vous plaît en moi". (1 point)

2) Hector est-il amoureux d'Eva ? Relevez et commentez le passage qui donne sur ce point une indication essentielle. (1,5 point)

3) Quelle est l'activité essentielle d'Hector ? Justifiez votre réponse à partir de deux extraits du texte. (1,5 point)

4) a) Qu'est-ce qu'un crieur public ? Justifiez votre réponse par deux références au texte. (1 point).
    b) Dans l'intervention du crieur public, quelle anomalie de ponctuation relevez-vous ? Que marque-t-elle ? (1 point )

III - UNE SCENE DE COMEDIE (4 points)

1) Quels procédés comiques sont employés ici ? Justifiez votre réponse. (2 points)

2) Qu'est-ce qui vous paraît le plus important pour bien comprendre la relation entre les personnages ?
    Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. (2 points)

 

TRAVAUX DE REECRITURE : 4 POINTS

"Cependant, chacun est invité...l'arrestation des voleurs"

Réécrivez le passage au passé composé, en faisant toutes les transformations nécessaires.

Dictée (6 points)


Je te l'ai dit, je suis une vieille carcasse qui s'ennuie. J'ai eu tout ce qu'une vieille femme peut raisonnablement et même déraisonnablement souhaiter. L'argent, la puissance, les amants. Maintenant que je suis vieille, je me retrouve aussi seule que lorsque j'étais une petite fille qu'on faisait tourner en pénitence contre le mur. Et ce qui est plus grave, je me rends compte qu'entre cette petite fille et cette vieille femme, il n'y a eu, avec beaucoup de bruit, qu'une solitude pire encore.
Toutes les femmes sont pareilles. Ma petite Juliette, elle, sera sauvée parce qu'elle est romanesque et simple. C'est une grâce qui n'est pas donnée à toutes.

 

Jean Anouilh,
Le Bal des voleurs, Tableau II, Répliques de Lady Hurf.

Barème de correction : 6 points

On retirera 0,5 point pour les erreurs grammaticales et 0,25 point pour les erreurs lexicales.
On retirera 0,5 point pour les accents à valeur grammaticale.
On retirera 0,5 point lorsque plusieurs erreurs seront commises sur les accents à valeur lexicale et l'absence de majuscules.

Rédaction (15 points)


" A ce soir, huit heures, au bar du Phœnix ", dit Eva à Hector. Juste avant d'aller au rendez-vous, Eva apprend par sa tante l'arrestation d'Hector. Bouleversée, la jeune fille avoue connaître Hector. Va-t-elle le défendre ou non ? A vous de décider. En fonction de votre choix, rédigez le dialogue entre Eva et sa tante.
- Votre texte est un dialogue. Vous avez la possibilité de lui donner une forme théâtrale ou de l'intégrer à un récit.
- Eva doit défendre ou accuser Hector. Vous lui ferez exprimer des arguments adaptés à votre choix.
- Votre texte comportera au moins une dizaine de répliques. Cinq d'entre elles doivent compter plusieurs phrases complètes.
- Eva et sa tante auront un langage courant, mais non vulgaire.

L'orthographe sera prise en compte dans l'évaluation du devoir.


 


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