PÉTITION POUR LA REFONTE DE L’ÉPREUVE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS
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L’épreuve anticipée de français du baccalauréat, modifiée sans véritable consultation des professeurs, nous paraît, expérience faite, confuse, inégalitaire, et donc inacceptable. Nous récusons : Nous demandons : Une réforme des programmes et des épreuves n’a de sens que si elle est faite avec l’approbation la plus large possible de ceux qui ont en charge son application.
- l’excès de technicisme qui caractérise le programme et les épreuves, détournant ainsi les élèves du sens et de la singularité de l’œuvre littéraire, et les contraignant au bachotage ;
- le principe du corpus de textes : il disperse l’attention des élèves ; il les contraint à un comparatisme superficiel et souvent formaliste au détriment de la compréhension approfondie ; il transforme l’épreuve en course contre la montre aux dépens de la rigueur intellectuelle qu’exigent le commentaire et la dissertation ;
- le sujet d’invention : il conduit de fait à des sujets artificiels infaisables ou ne vérifiant presque aucune connaissance littéraire, donc à une évaluation très fluctuante ;
- l’inutile complication de l’épreuve orale, dont les imprécisions permettent des interprétations extrêmement variables selon les académies, ce qui nuit au déroulement serein et au caractère égalitaire qu’on doit attendre d’un examen national.
- que l’épreuve anticipée de français vérifie les acquis linguistiques , logiques et culturels nécessaires à des études universitaires ;
- à l’écrit, un commentaire composé et une dissertation littéraire, en attendant que soit défini un troisième sujet correspondant aux exigences du baccalauréat ;
- à l’oral, l’explication d’un texte tiré de la liste, permettant de mettre en valeur le travail de l’année, sans déstabilisation impertinente ou inéquitable, suivie d'un entretien qui suffit à affiner le jugement de l'examinateur ;
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