PÉTITION NATIONALE POUR LA REFONTE URGENTE
DE L’ÉPREUVE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS "NOUVELLE FORMULE"
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Monsieur le Ministre, L'Épreuve Anticipée de Français du Baccalauréat modifiée après une consultation non représentative des professeurs nous paraît, dans l’intérêt même des élèves, inacceptable et irréalisable sous sa forme actuelle. Aussi, nous vous demandons de surseoir à son application et d’ouvrir d’urgence une concertation qui en redéfinisse les modalités. Nous récusons : Nous demandons : Certains que vous ne souhaiterez pas imposer aux professeurs de français une réforme qu’ils rejettent comme une caricature de leur discipline et comme une atteinte à leur liberté de pédagogues, nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à notre parfait dévouement au service de l’École. NOM Prénom Fonction, lieu de travail Adresse (facultative) Signature Renvoyer les signatures à : Sauver les lettres, 58, rue Montorgueil, 75002 Paris. Vous pouvez soutenir cette action en adressant un chèque de 8 Euros (52,48 F ) à l'ordre de "Sauver les lettres", pour les frais de diffusion de cette pétition. Voir aussi la Lettre ouverte rédigée à Montaigne le 16/01/2002 et la pétition diffusée par le Snes. Oral EAF session 2002
Réunion du collectif lettres Montaigne du 10 avril : Le collectif a décidé d'envoyer une demande d'audience à madame Weinland
pour le mercredi 15 mai ( premier mercredi non férié du mois...) afin de
porter les revendications des signataires de la lettre pétition du 16
janvier. Un double de cette demande sera envoyé au ministre de l'Éducation
Nationale. II invite les collègues à diffuser largement ces revendications dans leurs
établissements , en popularisant dans l'immédiat les points suivants : * moratoire pour l'oral pour cette année * refus de l'envoi des descriptifs * refus des questions préalables à l'oral * ouverture d'une véritable réflexion et d'un vrai débat sur les programmes
et les épreuves de première
II appelle tous les collègues signataires de la pétition (et des
différentes pétitions lancées sur l'EAF)
à se retrouver en masse au métro Solférino le mercredi 15 mai [date à confirmer début mai, ndlr], à partir de
14h, pour se rendre ensuite au 107, rue de Grenelle. Il demande aux syndicats de soutenir cette initiative. Nouvelle réunion pour faire le bilan de cette action le mercredi 22 mai à 14h au lycée Montaigne.
A Monsieur le Ministre,
. le principe du « corpus » de textes, qui disperse l’attention des élèves et les contraint à un comparatisme superficiel et formaliste ;
. l’« empilement des connaissances » et l’excès de technicité qui caractérisent le programme et les épreuves du nouvel examen, détournant les élèves du sens et de la dimension esthétique de l'œuvre littéraire ;
. le sujet d’invention, s’il ne doit servir aux élèves qu’à fuir les efforts demandés par la dissertation et le commentaire composé, discréditant ainsi un examen qui donne accès à l’enseignement supérieur ;
. l'inutile complexité de l’épreuve orale.
. que l'Épreuve Anticipée de Français soit, grâce à une définition simple et claire, remise à la portée de la culture générale des élèves de première ;
. qu’elle comporte pour la session de juin 2002 et à titre de moratoire : à l’écrit, une dissertation et un commentaire composé ; à l’oral, l’explication d’un texte choisi dans la liste présentée par le candidat.
Pour faire signer la pétition, présentez-la en main propre à chacun de vos collègues de toute discipline.
A Madame la Rectrice,
Aux IPR de lettres,
Aux chefs d'établissements,
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et à Madame Katherine Weinland, doyenne de l’Inspection
Générale des Lettres
Paris, le 11 mars 2002
Nous tenons à vous faire part de notre vive inquiétude en ce qui concerne les modalités prévues pour l’EAF (Epreuve Anticipée de Français) et à préciser les points suivants :
Pour l’oral :
Nous demandons la suppression de la question préalable à l’étude du texte. En effet, cette question supposerait que le texte ait pu être étudié de façon exhaustive en classe, afin que nos élèves soient prêts à traiter toutes les questions essentielles qu’il pose. Or cette étude exhaustive est impossible, compte tenu du lourd programme imposé cette année.
Nous demandons également la suppression de la question préalable à l’entretien car elle risque de réintroduire l’ancienne “question d’ensemble” abandonnée en 1996.
La forme précédente de l’examen nous paraît plus satisfaisante (première partie vérifiant les
connaissances de l’élève sur le texte ; deuxième partie, entretien librement mené par l’examinateur qui s’assure que ce que dit l’élève n’est pas une pure restitution du cours).
Nous refusons le principe de la liste détaillée par séquences dont le modèle a été très tardivement
fourni dans le B.O. du 3.01.02 : outre que certaines rubriques se recoupent, aucun examinateur
n’aura le temps de se plonger dans le détail des activités de ses collègues (rappelons que nous
faisons passer neuf à dix élèves par demi-journée).
Nous refusons également la communication anticipée des listes : au moment où nous essaierons de terminer en hâte le programme, après que les élèves auront soutenu leurs TPE, il nous sera totalement impossible de boucler les listes à l’avance et encore plus d’étudier celles des collègues.
Lycée Claude Bernard, Paris