B.O. de décembre 2006 : définition des épreuves de français au bac
B.O. n°26 du 28 juin 2001
B.O. n°46 du 14 décembre 2006
Les
définitions des épreuves écrites et orales de français
suivantes sont applicables à compter des épreuves anticipées
de la session 2003 des examens des baccalauréats général
et technologique, organisées en juin 2002.
Les
épreuves anticipées de français vérifient les
compétences acquises en français tout au long de la scolarité
et portent sur les contenus du programme de la classe de première.
Elles
évaluent les compétences et connaissances suivantes :
-
maîtrise de la langue et de l'expression orale et écrite ;
-
aptitude à lire, à analyser et à interpréter
des textes ;
-
aptitude à tisser des liens entre différents textes pour
dégager une problématique ;
-
aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée
sur les travaux conduits en cours de français, sur des lectures
et une expérience personnelles ;
-
aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre
en compte d'autres points de vue que le sien ;
-
exercice raisonné de la faculté d'invention.
Les épreuves anticipées de français vérifient les compétences acquises en français tout au long de la scolarité et portent sur les contenus du programme de la classe de première. Elles évaluent les compétences et connaissances suivantes :
- maîtrise de la langue et de l’expression ;
- aptitude à lire, à analyser et à interpréter des textes ;
- aptitude à tisser des liens entre différents textes pour dégager une problématique ;
- aptitude à mobiliser une culture littéraire fondée sur les travaux conduits en cours de français, sur des lectures et une expérience personnelles ;
- aptitude à construire un jugement argumenté et à prendre en compte d’autres points de vue que le sien ;
- exercice raisonné de la faculté d’invention.
Épreuve
écrite : durée 4 heures
; coefficients : 3 en série L, 2 en séries ES et S, 2 en
séries STT, SMS, STL, STI, hôtellerie, techniques de la musique
et de la danse.
Les
sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus) distribués
au candidat, éventuellement accompagnés par un document iconographique
si celui-ci contribue à la compréhension ou enrichit la signification
de l'ensemble. Ce corpus pourra également consister en une œuvre
intégrale brève ou un extrait long (n'excédant pas
trois pages). Il doit être représentatif d'un ou de plusieurs
objets d'étude du programme de première imposés dans
la série du candidat, et ne doit pas réclamer, à celui-ci,
un temps de lecture trop long.
Épreuve écrite : durée 4 heures ; coefficients : 3 en série L, 2 en séries ES et S, 2 en séries STG, SMS, STL, STI, hôtellerie, techniques de la musique et de la danse.
Les sujets prennent appui sur un ensemble de textes (corpus), comprenant éventuellement un document iconographique contribuant à la compréhension ou enrichissant la signification de l’ensemble.
Ce corpus peut également consister en une œuvre intégrale brève ou un extrait long (n’excédant pas trois pages).
Il doit s’inscrire dans le cadre d’un ou de plusieurs objets d’étude du programme de première, imposés dans la série du candidat, et ne doit pas réclamer un temps de lecture trop long.
Une
ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses
rédigées peuvent être proposées aux candidats.
Elles font appel à leurs compétences de lecture et les invitent
à établir des relations entre les différents documents
et à en proposer des interprétations. Ces questions peuvent
être conçues de façon à aider les candidats
à élaborer l'autre partie de l'épreuve écrite,
la partie principale consacrée à un travail d'écriture.
Lorsque
de telles questions sont proposées, le barème de notation
est explicitement indiqué, le nombre de points attribué aux
questions n'excède pas 4 points dans les sujets des séries
générales et 6 points dans les sujets des séries technologiques.
Une ou deux questions portant sur le corpus et appelant des réponses rédigées peuvent être proposées aux candidats. Elles font appel à leurs compétences de lecture et les invitent à établir des relations entre les différents documents et à en proposer des interprétations. Ces questions peuvent être conçues de façon à aider les candidats à élaborer l’autre partie de l’épreuve écrite, la partie principale consacrée à un travail d’écriture.
Lorsque de telles questions sont proposées, le barème de notation est explicitement indiqué, le nombre de points attribué aux questions n’excède pas 4 points dans les sujets des séries générales et 6 points dans les sujets des séries technologiques.
Qu'il
soit ou non accompagné de questions, le sujet offre aux candidats
le choix entre trois types de travaux d'écriture, liés à
la totalité ou à une partie des textes étudiés
: un commentaire ou une dissertation ou une écriture d'invention.
Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points
pour les sujets des séries générales et sur 14 points
pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée
de questions, sur vingt dans toutes les séries quand il n'y a pas
de questions.
Le
commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également
proposé au candidat de comparer deux textes. En séries générales,
le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée
ce qu'il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation
et ses jugements personnels. En séries technologiques, le sujet
est formulé de manière à guider le candidat dans son
travail.
La
dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle
et argumentée à partir d'une problématique littéraire
issue du programme de français. Pour développer son argumentation,
le candidat s'appuie sur les textes dont il dispose, sur les "objets d'étude"
de la classe de première, ainsi que sur ses lectures et sa culture
personnelle.
L'écriture
d'invention contribue, elle aussi, à tester l'aptitude du candidat
à lire et comprendre un texte, à en saisir les enjeux, à
percevoir les caractères singuliers de son écriture. Elle
permet au candidat de mettre en œuvre d'autres formes d'écriture
que celle de la dissertation ou du commentaire. Il doit écrire un
texte, en liaison avec celui ou ceux du corpus, et en fonction d'un certain
nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet.
L'exercice
se fonde, comme les deux autres, sur une lecture intelligente et sensible
du corpus, et exige du candidat qu'il se soit approprié la spécificité
des textes dont il dispose (langue, style, pensée), afin d'être
capable de les reproduire, de les prolonger, de s'en démarquer ou
de les critiquer.
Qu’il soit ou non accompagné de questions, le sujet offre le choix entre trois types de travaux d’écriture, liés à la totalité ou à une partie des textes étudiés : un commentaire ou une dissertation ou une écriture d’invention. Cette production écrite est notée au minimum sur 16 points pour les sujets des séries générales et sur 14 points pour les sujets des séries technologiques quand elle est précédée de questions, sur 20 dans toutes les séries quand il n’y a pas de questions.
Le commentaire porte sur un texte littéraire. Il peut être également proposé de comparer deux textes. En séries générales, le candidat compose un devoir qui présente de manière organisée ce qu’il a retenu de sa lecture, et justifie son interprétation et ses jugements personnels. En séries technologiques, le sujet est formulé de manière à guider le candidat dans son travail.
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et argumentée à partir d’une problématique littéraire issue du programme de français. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur les textes dont il dispose, sur les “objets d’étude” de la classe de première, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle.
L’écriture d’invention contribue, elle aussi, à tester l’aptitude à lire et comprendre un texte, à en saisir les enjeux, à percevoir les caractères singuliers de son écriture. Elle permet au candidat de mettre en œuvre d’autres formes d’écriture que celle de la dissertation ou du commentaire. Il doit écrire un texte, en liaison avec celui ou ceux du corpus, et en fonction d’un certain nombre de consignes rendues explicites par le libellé du sujet.
L’exercice se fonde, comme les deux autres, sur une lecture intelligente et sensible du corpus, et exige du candidat qu’il se soit approprié la spécificité des textes dont il dispose (langue, style, pensée), afin d’être capable de les reproduire, de les prolonger, de s’en démarquer ou de les critiquer.
En
aucun cas on ne demande, le jour de l'examen, l'écriture de textes
de pure imagination, libre et sans contrainte. Le document iconographique,
s'il est joint au corpus, ne peut servir que de support. En aucun cas il
ne sera demandé d'en faire une étude pour lui-même.
L'écriture
d'invention peut prendre des formes variées. Toutefois, comme elle
se fonde sur les contraintes littéraires des genres inscrits au
programme de la classe de première, et qu'elle doit se prêter
à une évaluation objective des correcteurs, elle s'inscrit
dans les orientations suivantes :
-
article (éditorial, article polémique, article critique -
éloge ou blâme -, droit de réponse...) ;
-
lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé
du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte,
lettre fictive d'un des personnages présents dans un des textes
du corpus...) ;
-
monologue délibératif, dialogue (y compris le dialogue théâtral)
;
-
discours devant une assemblée ;
-
essai ;
-
récit à visée argumentative sous forme de fable, d'apologue...
Pour
la série littéraire, on ajoutera :
-
amplification (écriture dans les marges ou les ellipses du texte),
parodie et pastiche.
Le document iconographique, s’il est joint au corpus, ne peut pas servir de support. En aucun cas, il ne sera demandé d’en faire une étude pour lui-même.
Comme elle doit se prêter à une évaluation objective des correcteurs, l’écriture d’invention doit se fonder sur des consignes claires et explicites. Elle s’inscrit dans le programme défini par les objets d’étude de la classe de première.
Elle peut prendre des formes variées. Elle peut s’exercer dans un cadre argumentatif :
- article (éditorial, article polémique, article critique, droit de réponse...) ;
- lettre (correspondance avec un destinataire défini dans le libellé du sujet, lettre destinée au courrier des lecteurs, lettre ouverte, lettre fictive d’un des personnages présents dans un des textes du corpus, etc.) ;
- monologue délibératif ; dialogue (y compris théâtral) ; discours devant une assemblée ;
- récit à visée argumentative (fable, apologue...).
Mais, lorsqu’elle concerne le genre narratif, elle peut s’appuyer sur des consignes impliquant les transformations suivantes :
- des transpositions : changements de genre, de registre, ou de point de vue ;
- ou des amplifications : insertion d’une description ou d’un dialogue dans un récit, poursuite d’un texte, développement d’une ellipse narrative...
Ces instructions annulent et remplacent celles de la note de service n° 2001-117 du 20 juin 2001, B.O. n° 26 du 28 juin 2001.
Elles sont applicables à compter des épreuves anticipées de la session 2009 des examens des baccalauréats général et technologique, organisées en juin 2008.